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1927 à 1943 : noble naissance, vocation artistique
 

Hubert James Marcel Taffin de Givenchy, de son vrai nom naît le 20 février 1927 d'une famille de la noblesse française. dans l'Oise (France) A l'âge de deux ans, son père Lucien Taffin de Givenchy alors peu fortuné, meurt en ne laissant qu'une fortune dérisoire à sa famille. Sa mère Béatrice Taffin de Givenchy décide donc de faire de Hubert, un grand avocat. Pourtant, loin des désirs de sécurité exprimés par sa mère, le jeune de Givenchy se voit attiré par le monde de la mode, à la suite de la découverte du travail du couturier espagnol Cristóbal Balenciaga.

1944 à  1947 : formation chez les plus grands

Alors âgé de 17 ans, Hubert décide de faire de ses rêves de création une vocation. Il déménage ainsi à Paris afin d'intégrer l’École nationale supérieure des beaux-arts. En parallèle, il obtient un stage chez le grand couturier français Jacques Faith, avant d'enchaîner d'autres apprentissage chez  le couturier et créateur de parfum vaudois Robert Piguet puis l'illustre Lucien Lelong. Sa licence obtenue, en 1947, le jeune comte devient le premier assistant d’Elsa Schiaparelli avant d’être nommé directeur artistique de la boutique de la couturière, alors premier flagship de prêt-à-porter d'une boutique haute couture de l'histoire.

1952 à 1956 : la célèbre blouse Bettina

En voyant le succès de son ami Christian Dior, Hubert de Givenchy réduit son patronyme et crée dès 1952 sa propre maison éponyme au désormais emblématique 3, avenue George-V, à Paris. Dans la même année, ce dernier lance alors sa première collection haute couture avec le mannequin français Bettina Graziani également à la tête des relations publiques de l'enseigne de luxe. il présente un nouveau concept : les séparables. Différents modèles de jupes et de hauts pouvant être associés les uns avec les autres, dont la célèbre blouse en linon blanc aux manches à volants baptisée « blouse Bettina ». Considérée comme une de ses grandes idées, la collection permet aux femmes de s'habiller avec des pièces séparables en fonction de leurs envies. Ce succès lui vaudra le surnom « d’enfant terrible de la couture »

1956 à 1957 : des amitiés profondes

C’est à l’été 1953 qu’a lieu la rencontre avec Audrey Hepburn à qui il prête plusieurs modèles pour le film de de Billy Wilder, dit Sabrina (1954). C’est le début d’une longue collaboration et amitié entre l’actrice et le créateur. La même année, à New York, il rencontre son icône, celui à qui il voue depuis sa plus tendre enfance une admiration sans précédent, Cristobal Balenciaga. L'espagnol triomphe à ce moment partout dans le monde avec ses collections de haute couture. Une aubaine pour Hubert, qui en parallèle liera avec ce dernier une profonde amitié. Parmi ses clientes les plus fidèles, on y trouvera Jacqueline Kennedy, l'impératrice Farah Pahlavi, ou encore la princesse Grace de Monaco.

1957 à 1968 : une marque qui sent bon

Alors que le style de Givenchy s'impose, s'inspirant de Balenciaga avec des créations empruntées de la tradition classique, Hubert de Givenchy se lance dans l'univers de la parfumerie. Aidé de son frère aîné Jean-Claude de Givenchy, les Parfums Givenchy voient le jour, avec Audrey Hepburn pour égérie de la première effluve intitulée L'Interdit. C’est ainsi la première fois qu’une célébrité prêtera son visage à une campagne de parfum.

1969 à 1995 : évoluer à travers les révolutions

A partir de 1969, Hubert de Givenchy se lance de nouveaux challenges. Il lance la première ligne de prêt-à-porter masculin baptisée « Givenchy Gentleman ». Il est également le premier couturier à proposer une ligne de prêt-à-porter de luxe, « Givenchy Université » inauguré en 1954 et qui à ce moment connaît un profond succès. Lors d'un vol sur le Concorde Mounia, le créateur rencontre une hôtesse de l'air martiniquaise. Laquelle se voit alors embauchée pour défiler lors de ses prochaines collections. Dans les années 1980 voir des mannequins noirs dans un tel contexte artistique est une véritable révolution. En 1995, Hubert de Givenchy se retire à 68 ans loin de l’univers de la couture, et devient le président de Christie’s, tout en organisant plusieurs expositions de ses œuvres.

2018 à nos jours : myriade de directeurs artistiques

 

Le 10 mars 2018, Hubert de Givenchy s’éteint à Paris, à l’âge de 91 ans. Depuis son départ de la Maison, celle-ci a vu plusieurs directeurs artistiques succéder :

  • 1995 à 1996 : John Galliano

  • 1996 à 2001 : Alexander McQueen

  • 2001 à 2005 : Julian Macdonald

  • 2005 à 2017 : Riccardo Tisci

  • 2017 à 2020 : Clare Waight Keller

  • depuis 2020 : Matthew M. Williams

« La robe doit suivre le corps d’une femme et non l’inverse »​

« J'espère que vous aimerez votre travail autant que je l'ai aimé »​

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TOPWALK

Texte : Topwalk Magazine

Publié : 8 janvier 2020

Mis à jour : 20 octobre 2020

 

Crédits photos :

Hubert de Givenchy ©Victor Skrebneski, John Galliano ©Dimitrios Kambouris, Julien Macdonald ©M.R. Mellegaard, Alexander McQueen ©DR, Riccardo Tisci ©Luigi & Lango, Clare Waight Keller ©Courtesy of Givenchy

Sources texte : 

ELLE, Le Monde, Vogue, New York Times, Biography, L'internaute, Givenchy, Annuaire des créateurs, Comme des mots, Aeworld

Résumé
Histoire
Citations
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Collections

HUBERT

       DE GIVENCHY

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Fondateur de Givenchy
20 février 1927 dans l'Oise (France)
10 mars 2018 à Paris (France) à 91 ans
Française
Licence en Beaux-Arts
Couturier Haute Couture,
Collectionneur d'oeuvres d'art
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